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Sophrologie et burn-out

by in travail 2 mars 2020

Dans sa philosophie la sophrologie peut être considéré comme une méthode offrant une forme d’écologie personnelle, permettant d’apprendre à s’écouter, se recentrer, se revitaliser, mobiliser ses capacités, positiver.

En ce sens, la sophrologie peut se présenter comme une mesure prophylactique à mettre en place sur les lieux de travail pour diminuer les risques psychosociaux, prévenir les troubles musculo squelettiques et offrir une nouvelle qualité de vie au travail.

Mais que faire lorsque le burn out est là ?

Selon Santé publique France ” Le burnout ou épuisement professionnel est caractérisé comme un état d’épuisement physique, émotionnel et mental résultant d’une exposition à des situations de travail émotionnellement exigeantes. Le syndrome inclut trois dimensions (classiquement mesurées par le questionnaire Maslach Burnout Inventory [MBI] : l’épuisement, à la fois physique et psychique ; la dépersonnalisation (ou cynisme), se traduisant par un retrait et une indifférence vis-à-vis du travail, et enfin, la perte d’efficacité au travail et la dévalorisation de soi.” Tous les types d’emploi sont concernés et le fait d’être confronté dans son métier à des demandes d’un tiers constitue un facteur de risque supplémentaire

Comment la sophrologie peut-elle aider les personnes touchées par cette « consumation » intérieure ?

Avant tout, la sophrologie interviendra en tant que méthode complémentaire à une prise en charge médicale et/ou psychologique. En effet, en cas de burnout déjà avéré, la personne est dans une  souffrance telle qu’une prise en charge globale est nécessaire. Tout d’abord la consultation avec le médecin généraliste permettra de poser le diagnostic et de prescrire un arrêt de travail puisque la personne est dans un état de fatigue que le repos ne suffit plus à compenser.

Si la prise en charge dépend de la gravité de la situation, néanmoins un suivi pluridisciplinaire avec des croisements de pratique permet à la personne de se poser les questions des stresseurs qui ont induit cet état, et peut-être également d’envisager des changements à adopter pour éviter la rechute.

Par l’essence même de la pratique, la sophrologie invite à se reconnecter avec ses dimensions physique, mentale et émotionnelle

Une personne en burnout ignorera -pendant un temps relativement long- douleurs chroniques (dos, nuque, tête…), manque de sommeil, dérégulation de l’appétit, anxiété, stress, infections à répétition…(liste de symptômes physique non exhaustive, loin s’en faut…)

L’idée de revenir à sa corporalité permet de se mettre à l’écoute de son moi intérieur, de faire un temps de pause au cours duquel il est possible de se concentrer sur ses ressentis dans le moment présent. Ce (ré)apprentissage de l’écoute de soi, passe par un changement de paradigme : accepter de ne plus ignorer ses symptômes, pour au contraire, les écouter et mieux les comprendre.

Les suggestions mentales utilisées en sophrologie permettent quant à elles, de retrouver des sensations plaisantes, agréables. Ainsi à l’aide de souvenirs ou d’images inventées, la personne renoue avec des ressentis positifs.

Enfin il est possible de renverser la mésestime de soi en permettant à la personne de se vivre autrement, en réactivant notamment des situations réussies du passé, et ainsi retrouver le chemin de la confiance en soi.

Par la mobilisation douce du corps, l’association de la respiration, le travail sur les 5 sens, les visualisations positives la personne qui pratique la sophrologie retrouve une harmonie physique, psychique et émotionnelle.

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