Positiver
Une période inédite s’ouvre pour chacun-e d’entre nous. Un vécu nouveau nous attend.
Certain-es de nos voisins européens et mondiaux vivent déjà avec les mesures prises dans le cadre de la prévention de la propagation du Covid-19.
L’inquiétude est présente chez beaucoup, l’adaptabilité est recommandée pour toutes et tous ainsi que le sens du bien commun.
Sans nier les difficultés que surmontent et vont avoir à surmonter les secteurs médicaux et d’urgence, sans amoindrir la nécessité d’apporter soutien et vigilance aux plus fragiles d’entre nous et avec empathie et compassion pour les personnes touchées et/ou leurs proches, nous pouvons aussi peut-être profiter de cette période pour positiver.
Combien de parents regrettent fréquemment de ne pouvoir passer plus de temps avec leurs enfants ? beaucoup d’entre eux vont bénéficier d’un temps particulier, où tout va être à (ré)inventer au sein de la famille ;
Combien de citoyens remettent en cause la mondialisation et ses effets ? Cette crise sanitaire offre peut-être pour certain-es l’occasion aussi de redécouvrir les producteurs locaux, les commerces de proximité, pour ne pas vivre les cohues dans les supermarchés où les pâtes sont dévalisées…
Alors certes oui, en ce matin du 15 mars 2020 où je découvre comment s’égrènent les nouvelles mesures de prévention, j’imagine que pour beaucoup l’appréhension voire l’anxiété sont des sentiments présents. Mais je vous invite à considérer cette parenthèse différemment :
Un des principes fondamentaux de la sophrologie est le principe d’action positive : toute pensée ou action positive impacte positivement le corps et le mental
Peut-être que ces mesures de prévention, d’éloignement les uns des autres pourront être une occasion de se recentrer positivement sur soi, peut-être le moment de lire des livres qui s’entassent sur la table de nuit ou de redécouvrir cet ouvrage rangé dans la bibliothèque, ou de prendre le temps d’un rendez-vous avec soi …
Peut-être, le fait de rester à la maison va permettre de jouer en famille à des jeux de société, d’écouter à plusieurs des chansons ou se raconter de belles histoires et de partager ce qui plait à chacun-e…
Peut-être aussi des nouvelles règles de vie au sein de la famille peuvent se redessiner : quels sont les besoins de chacun-e ? comment les communiquer ?
Pour celles et ceux qui vont aller travailler, peut-être profiter de temps de trajet moins embouteillés (en tout cas je me plais à le supposer), d’une ambiance de travail différente avec hypothétiquement la possibilité de rencontrer différemment les collègues..
Et pourquoi pas, partager des vécus de séance de sophrologie avec vos collègues, avec vos enfants, avec votre partenaire de vie…
Mettre à profit ce temps inattendu : prendre le temps de s’étirer le matin, décider de son programme de la journée, regarder les enfants grandir, observer la nature refleurir en ce printemps qui arrive, téléphoner ou écrire à ses proches ou ses ami-es …
Et éventuellement apprendre à lâcher-prise…déjà dans cet intervalle particulier !